AH ! QUEL MALHEUR
(P. Dudan/P. Dudan)

Il était tellement ému
De se voir enfin tout nu
Devant une fille toute nue itou
Qui lui murmurait mon chéri prends tout
Qu'immédiatement c'était foutu
Il ne pouvait plus, il ne bandait plus

Timide, excessif
Ah quel malheur d'être émotif

Il avait miteuse pine
Pardon : il avait piteuse mine
Pendant qu'elle, un peu gamine,
De sa main potelée essayait en vain
De lui redresser son petit engin
Elle lui disait : Tu as dû prendre froid
Ça marchera mieux la prochaine fois.

Timide, excessif
Ah quel malheur d'être émotif

Quand on est trop émotif
Dame nature se rebiffe
Il essaya tout : les rites démoniaques
Les livres cochons, les aphrodisiaques
Il prit des cours du soir tout nu
Chez les putains les plus connues

Timide, excessif
Ah quel malheur d'être émotif

Pas plus gros qu'une virgule
Son sexe pendait, ridicule
Mais il se tendit quand il se pendit
Et puis il se rendit droit au paradis
C'est là qu'on le prit pour un héros
Car il bandait comme un taureau

Heureux désormais
Il ne débanda plus jamais
Ah mais !...