ALCÔVE TOUJOURS TU M'INTERESSES
(P. Dudan/P. Dudan)
Alcôve, alcôve toujours tu m'intéresses
Alcôve, alcôve où toutes mes maîtresses
Ont murmuré des mots d'amour
Où leurs soupirs, leurs cris et leurs caresses
Le va-et-vient bien rythmé de leurs fesses
Plus éloquent qu'un long discours
M'ont fait plus souvent qu'à mon tour
Arroser leur jardin d'amour
Alcôve, alcôve toujours tu m'intéresses
Alcôve, alcôve à l'heure où le jour baisse
Tendre complice de mes jeux
De tous mes cris du cœur, de mes faiblesses
De ce divan vibrant de tant d'ivresse
Alors que dehors le ciel pleut
Tu sais lorsque rougeoie le feu
Garder pour toi tous mes aveux
Alcôve, alcôve toujours tu m'intéresses
Alcôve, alcôve où se défont les tresses
De tant de maîtresses divines
Tes haut-parleurs de stéréo connaissent
De quelle musique unique enchanteresse
De quel Shearing, de quel Gershwin
De quel Garner, de quel Previn
Encharmer mes heures libertines Alcôve, alcôve toujours tu m'intéresses
Tu resteras toujours la forteresse
Complice de mes jeux d'amour
Où sans témoin, midinettes ou tigresses
Beaux mannequins, filles des champs ou princesses
Ont poussé leur cri tour à tour
Alcôve aimable et chaud séjour
Tu m'intéresseras toujours. |